Archive de novembre 2010

LA VEILLE INFORMATIONELLE EN ENTREPRISE

19 novembre 2010 | Fil RSS, Gestion de l'innovation, Gestion stratégique, Outils technologiques | 0 Commentaires

La prise de décision

La complexité de la plupart des décisions en gestion devient de plus en plus grande, parce que l’environnement organisationnel change de plus en plus vite, mondialisation des marchés, réseautage, fluidité de l’information, crise économique à répétition, les méthodes de prise de décision qui ont servi à ce jour méritent d’être revues et corrigées. Christian Morel, dans son livre, Les décisions absurdes, Sociologie des erreurs radicales et persistantes, énonçait que «les individus prennent parfois collectivement des décisions singulières, ils agissent avec constance dans le sens totalement contraire au but recherché. Ces décisions absurdes se traduisent par des erreurs radicales et persistantes». Sur les sentiers de l’erreur radicale, il parle du bricolage managérial. Bien souvent, l’évaluation du nouvel environnement n’a pas fait l’objet d’une analyse pertinente, un trop grand goût du risque des décideurs afin d’être en tête de liste du secteur d’activité, la décision hiérarchique autonome en opposition à des avis divergents provenant d’expertise interne, l’anticipation erronée de la décision d’un concurrent ou encore le mimétisme, c’est à dire faire comme son concurrent sans égard au contexte, sont des éléments qui peuvent expliquer ce comportement managérial.

Parmi les facteurs qui rendent la décision difficile, la méconnaissance des options arrive en premier lieu surtout au plan des avantages (points forts) et des désavantages (points négatifs) de chacune des options. Dans une analyse dans le secteur de la santé aux Etats-Unis il y a quelques années, les chercheurs ont réussi à identifier le poids relatif de la composante principale de la prise de décision. Dans 6% des cas, la négociation et le sens politique était la composante principale de la prise de décision. Le jugement et l’intuition était le principal axe de la prise de décision lors de 54% des cas. La dimension d’ordre rationnel et d’analyse était évoquée comme élément de fond dans 35% des décisions. Pour ce qui est du 5% des décisions restantes, les auteurs n’ont pas réussi à identifier une caractéristique dominante dans la prise de décision. Dans le cas des entreprises privées, la composante analyse était plus importante que la dimension jugement. On constate que les décideurs, en très grande partie, se fondent sur leur expérience dans la prise de décision, ce qui pourrait justifier en partie la situation des erreurs radicales et persistances de la théorie de Morel.

Pour assurer la continuité des activités et l’efficience des opérations, les décideurs tant des petites que des grandes entreprises ont à prendre des décisions rapides. De plus ils ne disposent que rarement de ressources en recherche et développement pour les conseiller dans leur prise de décision. Avec le développement des technologies de l’information et dans une économie du savoir, des outils existent pour inverser les axes de prise de décision à la faveur d’une meilleure analyse des avantages et désavantages et d’informations qui reposent sur les données probantes. On parle ici de veille informationnelle.

«C’est une activité continue et en grande partie itérative visant à une surveillance active de l’environnement technologique, commercial, sociétal, concurrentiel, etc., pour en anticiper les évolutions.»

Le caractère prospectif de la veille aide l’entreprise à déceler des indices, des signes ou encore des signaux faibles concernant l’évolution de l’environnement afin de dégager des menaces ou encore d’y voir des opportunités. Comme on fait de la veille de façon systématique, il faut penser à utiliser un dispositif organisé et structuré pour la surveillance de cet environnement. En ce sens, il faut penser à utiliser des outils qui nous permettent de rester informés, avec le moins d’efforts possibles et qui possèdent un système de signalement automatisé tout en épargnant le décideur de l’infobésité. L’utilisation des fils RSS , dont j’ai parlé dans un billet précédent, répond en grande partie à ces impératifs. L’utilisation des réseaux sociaux, Twitter et Facebook  et LinkedIn peut aussi être intéressant. Ils feront l’objet d’un prochain billet.

Les étapes du processus

Pour la veille informationnelle, les étapes séquentielles sont assez claires : Le ciblage, la récolte, l’analyse et la diffusion.

À l’étape du ciblage, il faut définir les sujets thématiques, définir et tester les mots-clés définir le niveau de profondeur et aussi établir une liste de sources primaires. C’est à la récolte, en deuxième étape que les technologies de l’information apportent un appui important. Avec les flux RSS, au lieu d’aller chercher de l’information dans les banques de données, c’est le service qui envoie l’information à l’utilisateur. Avant il fallait penser à faire des recherches périodiquement pour demeurer au courant des nouvelles informations dans le domaine d’activité, maintenant, le rôle du responsable de la veille consiste à tamiser, évaluer l’information en fonction des critères définis au ciblage et des mots-clés, vérifier l’objectivité du contenu, et à consigner l’information sur un support qui servira à l’étape de l’analyse. Il arrive trop souvent que le processus s’arrête après la récolte. Même si les outils technologiques sont performants, la veille ne prend son sens qu’avec les compétences des acteurs de l’analyse et de la diffusion. L’analyse est au cœur du processus de veille, et fait appel souvent à des experts ou analystes du domaine. Il s’agit de catégoriser les textes, d’analyser les occurrences, de percevoir les associations de sens et de segmenter les textes pour produire des résumés à l’intention des décideurs. Certains outils de classification automatique (Yippy, Exalead, Swetswise searcher) et de production de résumé (Copernic summarizer, Sinope summarizer) existent et sont disponibles sur l’internet. Pour la diffusion, certaines fonctions sont déjà intégrées dans les flux RSS, l’eMailing, le partage avec note, l’ajout de mots-clés permettent à la personne que vous avez identifié de prendre connaissance des résultats de votre veille. Le partage de signets avec des outils comme delicious ou diigo peuvent aussi être utilisé. Dans certains cas, la production d’un billet sur un blog ou encore la production d’une infolettre sont des outils pour rendre disponible un résumé à l’intention d’un plus grand nombre de personnes. Il faut se souvenir que trop d’information tue l’information au sens que la surabondance crée la redondance et que la diffusion automatique et ciblée de l’information sur l’internet devient vite du spam.

L’utilité de la veille informationnelle

Veiller, c’est se maintenir éveillé sur un thème, c’est aussi d’être capable d’utiliser des outils de médiation, les fils RSS, le blog, l’eMailing, le partage de signets, et de favoriser la prise de décision à partir de données probantes. Veiller c’est donc une activité professionnelle qui demande du temps et qui doit être reconnue dans les responsabilités de la personne qui la réalise.

Dans mon cas, je pratique la veille informationnelle, pour suivre mon domaine d’activité professionnel et y percevoir des opportunités, des menaces ou encore surveiller mon e-réputation. Comme l’internet est plus qu’un média, c’est aussi un réseau de personnes connectées entre elles. De ce fait, faire de la veille, est donc aussi un moyen de rencontrer d’autres personnes qui pourront peut être m’aider dans mes projets ou encore partager mes loisirs. Veiller c’est aussi l’occasion de partager mes connaissances et de développer des compétences collectives, à peu de frais, au regard d’un sujet donné.

Mais aussi, veiller pour être au courant c’est ma motivation première.

Avez-vous développé une activité de veille dans votre entreprise?

Références :

La veille informationnelle, un outil de stratégie économique

http://www.temoignages.re/la-veille-informationnelle-un,15203.html

Etudoc

http://etudoc.wordpress.com/info-com/cours-alexandra-saemmer/cours-7-la-veille-informationnelle/

La veille en entreprise

http://fr.wikipedia.org/wiki/Veille_en_entreprise#Diff.C3.A9rents_types_de_veille_en_entre

10 bonnes raisons de faire de la veille sur l’Internet

http://www.tetedequenelle.fr/2009/07/10-bonnes-raisons-de-faire-de-la-veille-sur-internet/

De la veille empirique et individuelle à une veille construite et partagée

http://www.slideshare.net/lpg/veille-aec-arpel-26032009?src=related_normal&rel=334636

Paul C. Nutt, The assessment of alternatives for décision making

http://bush.tamu.edu/pa-archive/JPART9-2.305-349.pdf

LE DÉVELOPPEMENT DU eCOMMERCE

10 novembre 2010 | Gestion de l'innovation, Gestion stratégique, Outils technologiques, Web Marketing | 0 Commentaires

LE DÉVELOPPEMENT DU COMMERCE ÉLECTRONIQUE

À consulter la publication du dernier indice du commerce électronique  (ICEQ) du Centre Francophone d’informatisation des Organisations (CERFIO), on constate qu’entre les mois de janvier et avril 2010, c’est 962 millions de dollars qui ont fait l’objet de cyberachats, soit une augmentation de 30% par rapport à la même période de l’année précédente, et du même coup, les chiffres montrent une croissance de 11% du nombre des adultes qui ont fait des achats en ligne. On y remarque que plus d’une personne sur 5 ont fait des achats en ligne, chaque mois, au cours du premier trimestre de 2010. Les indicateurs montrent une importante croissance du phénomène et qu’il s’agit d’une tendance lourde à la consommation. Celui-ci s’accentuera avec l’usage grandissant des réseaux sociaux comme Facebook, Twitter et LinkedIn qui favorisent le partage d’information et d’opinion et les références personnelles sur les produits. Les consommateurs sont en train de changer profondément leur comportement en matière d’achats et cette tendance à la hausse est comparable à celle observée actuellement ailleurs au Canada, en France et aux États-Unis.

L’ICEQ permet aux dirigeants québécois de prendre des décisions encore plus éclairées sur leurs stratégies d’affaires et aux économistes de mieux suivre ce phénomène. Ces achats se font tant sur des sites marchands que sur des portails de transactions électroniques entre consommateurs (eBay, par exemple). Ces données devraient permettre aux dirigeants québécois de prendre des décisions encore plus éclairées sur leurs stratégies d’affaires. Mais qu’en est-il de la situation?

Bien que la grande majorité des PME québécoises soit branchée (87 %) à l’Internet et que 56 % dispose d’un site web, seulement 13% de ces entreprises offre la possibilité de faire des achats en ligne. Une situation qui n’a pas beaucoup évoluée depuis 2007. Parmi les entreprises branchées à l’Internet, le secteur du commerce de gros et de détail présente un écart négatif de près de 20 %, 73,4 % contre 93,3 %, comparativement au secteur des services et au secteur manufacturier. Cette situation fait perdre des millions de dollars à l’économie québécoise. Étant donné que les sites québécois offrent peu de possibilités, les consommateurs sont obligés d’acheter ailleurs au Canada ou encore aux États-Unis. La situation en région Gaspésie Îles-de-la-Madeleine devrait présenter un portrait inférieur parce que le taux de branchement est moins élevé en région que dans les centres urbains de Montréal et Québec, et que l’accès à l’Internet à haute vitesse n’est pas encore complètement uniforme pour l’ensemble des entreprises de la région.

LES ACHATS EN LIGNE

Le sujet des fuites économiques régionales au profit des pôles régionaux et urbains était abordé, au cours des derniers jours, dans des médias régionaux et locaux et faisait aussi l’objet de préoccupations de certains élus municipaux et intervenants du secteur économique au cours des dernières semaines. La disponibilité et la variété des produits, la mobilité des personnes, l’expertise professionnelle spécifique, les prix concurrentiels sont souvent des éléments explicatifs de ces fuites économiques. À ces éléments, il serait aussi bon d’analyser l’important sous-développement des formules eCommerce par nos commerçants régionaux et locaux.

Que ce soit pour des produits, les livres, les souliers, les vêtements, les jouets, les fleurs et même les pneus d’automobile ou encore des services, les voyages, les assurances, les institutions financières, de plus en plus de consommateurs croient qu’il y a des avantages à acheter en ligne. Le déploiement régional des grandes chaînes de consommation et la gestion informatisée de la chaîne logistique : Exposition, achat, facturation, expédition, et livraison sont des vecteurs importants de la diminution de la valeur des achats et du nombre de consommateurs auprès des commerçants de la région. 

Certes, les systèmes de gestion de relations clients (CRM Customer relationship management) ne sont pas à la portée des budgets de toutes les entreprises et le retour sur l’investissement pas assuré, mais des solutions à 600.00 $/ année/ utilisateur arrivent sur le marché, des applications eCommerce qui sont gratuites pour moins de 10 produits au catalogue et la possibilité d’utiliser sa page Facebook  ou encore son compte Scribd pour certaines activités commerciales, notamment pour la vente de livres, sont des avenues qui pourraient permettre l’initiation au commerce en ligne sans demander d’importantes ressources financières et mettre l’entreprise en péril.

La participation active aux réseaux sociaux, dont beaucoup de tribunes vantent les mérites au regard des gains en chiffre d’affaires est aussi à explorer afin de diminuer le volume des fuites économiques régionales. Une relation client plus personnelle via les outils présents dans les réseaux sociaux pourrait apporter, à l’expérience de certaines entreprises au cours des derniers mois, une fidélisation de la clientèle. Mais cette participation demande une réflexion sur le plan stratégique de l’entreprise et comporte aussi un coût non négligeable en temps pour entretenir des liens significatifs avec les consommateurs. S’y lancer de manière décousue, sans l’engagement et la persévérance apporte des risques d’échecs importants.

Pour ce constat de retard important du commerce électronique au Québec et dans la région, il faut se questionner sur le support qui a été apporté tant au niveau provincial que local auprès des entreprises afin de leur faire connaître, comprendre et utiliser ces nouvelles technologies. Très peu de ressources gouvernementales ont été déployées pour soutenir les entrepreneurs et commerçants dans l’utilisation des TI. Le déploiement du gouvernement en ligne et l’implantation de parcs technologiques dans les centres urbains ont accaparé la très grande majorité des ressources financières au détriment de la formation et du support aux entreprises sur le terrain. La capacité de comprendre et d’utiliser ces technologies, certains parlent d’analphabétisme, de ceux qui ne sont pas des natifs du numérique, les personnes nées après 1990, a des impacts sur le déploiement de ces technologies et leur utilisation dans les affaires. Dans le guide de consultation du MDEIE, «VERS UNE STRATÉGIE DE L’ENTREPRENEURIAT» , pour les prochaines années, 2013 à 2018 aucune note sur un possible axe d’intervention dans l’utilisation des TI par les entreprises n’est présente. En considérant que seulement 9 % des budgets de soutien à l’entrepreneuriat en 2009-2010, est dévolue à la pérennité et à la croissance des entreprises, le retard risque de s’accentuer si la stratégie commerciale du commerce électronique n’est pas supportée par les gouvernements.

LES PREMIERS PAS

Pour les entreprises de la région, certaines actions sont à entreprendre pour rattraper la parade du eCommerce. Elles demandent peu de ressources financières et sont à la base du développement du eCommerce. La création d’un compte courriel gratuit pour chacun des employés de l’entreprise, l’élaboration et le mise en ligne d’une vitrine corporative (site web), à partir d’outils gratuits de l’Internet, présentant l’entreprise, les produits ou services, les personnes contacts et les coordonnées, la réalisation d’un bulletin courriel à l’intention de la clientèle, l’insertion des coordonnées électroniques sur les formulaires et papiers d’affaires de l’entreprise, l’analyse et la diffusion de la performance du site web de l’entreprise auprès des employés permettent de prendre contact et d’explorer les processus autour des TI. Ils sont un bon moyen de sensibilisation auprès du personnel de l’entreprise et de les préparer au développement du eCommerce. Entretemps, la direction de l’entreprise doit entreprendre une réflexion sur sa stratégie Internet concernant l’utilisation des réseaux sociaux, l’interactivité avec la clientèle et l’utilisation de système eCommerce dans le développement de ses affaires.

« Une marche de 1000 km commence par un pas», (proverbe chinois).

Avez-vous songé au développement des affaires de votre entreprise sur l’Internet?

Références

Le Blog de Samuel Parent

http://fr.titaninteractif.com/index.php/2010/01/27/est-il-trop-tard-pour-se-rattraper/

Affaires Web

http://www.lesaffairesweb.com/2010/02/01/reseaux-sociaux-et-strategie-internet-un-pensez-y-bien/

Le blog de Diane Nadeau

http://www.dianenadeau.ca/2010/10/le-retard-numerique-du-quebec-2010-toujours-pas-de-plan/

Le blog de Luc Gendron

http://aryane.com/2010/10/17/manifeste-pour-un-plan-numerique-quebecois/

Comment ça marche.

http://www.commentcamarche.net/news/5853449-les-reseaux-sociaux-s-imposent-dans-les-pme-selon-une-etude-de-salesforce

Le blog de Michelle Blanc

http://www.michelleblanc.com/2009/10/14/impact-medias-sociaux-regions-eloignees/

ACCAPARER L’INTÉRÊT DE GOOGLE : LE RÉFÉRENCEMENT

4 novembre 2010 | Outils technologiques, Web Marketing | 0 Commentaires

Quand nous tenons des activités sur l’Internet, Google c’est un peu, comme au jeu de la séduction, l’ami ultime que tout le monde veut avoir, parce qu’il a beaucoup de contacts et de références à nous faire connaître et à partager. C’est la personne intéressante avec laquelle tous aimeraient bien développer une relation particulière. Certes il a des semblables, Bing, Yahoo, mais son aura est tellement grande qu’il leur fait ombrage. Mais comment se faire remarquer par cette personne et devenir un proche pour qu’il nous place en haut de son carnet de référence et qu’il suscite l’intérêt chez ses contacts et amis. Comment faire l’étalement de nos qualités, aux yeux d’une multitude de personnes, afin de répondre à ce que celles-ci recherchent sur l’internet : Un produit, un service, une information, un contact particulier, un échange de propos et même un ami.

Il nous est parfois difficile de comprendre, au jeu de la séduction, quelle est la caractéristique qui nous fait ressortir du groupe et attire l’attention d’une personne en particulier. C’est toujours un peu obscur mais avec l’expérience, nous pouvons dégager certains traits personnels distinctifs qui nous avantagent en comparaison des autres. Il en est de même avec Google à l’égard de notre site web. Pour les initiés, on appelle cet exercice le référencement naturel. Personne ne connait l’algorithme de Google. Plus de 200 éléments sont considérés et des modifications sont apportées à tous les jours. Si nous ne saisissons pas la globalité des mécanismes qui régissent “la dictature Google”, nous aurons toujours du mal à comprendre pourquoi on ne reçoit pas TOUT DE SUITE des centaines de visiteurs sur notre site web. En réalité, la non reconnaissance de notre site par Google peut résulter d’un mauvais étalage de nos qualités et ne résulterait pas d’un manque de valeur. Comment faire étalage de ses qualités auprès de Google?

Le référencement, est une discipline qui peut rapidement devenir complexe, mais à la base une série de bonnes pratiques peuvent facilement être mises en place afin de maximiser l’apparition de notre site sur les résultats d’une recherche par Google. Voici donc quelques conseils de base pour améliorer le positionnement de notre site sur les engins de recherche du Web. Ils sont faciles à mettre en place pour optimiser un site qui existe déjà. Pour les personnes qui n’ont pas les connaissances en développement de sites web, vous devez apporter certains de ces questionnements auprès de l’entreprise qui a construit votre site.

  •  un contenu original et attractif,
  • un titre bien choisi,
  • une URL adaptée,
  • un corps de page lisible par les moteurs,
  • des balises META décrivant précisément le contenu de la page,
  • des hyperliens bien pensés,
  • des attributs ALT pour décrire le contenu des images,
  • le sitemap pour les moteurs de recherche.

Contenu de la page web

Les moteurs de recherche valorisent les sites qui ont un contenu consistant et original et qui doit être dominant par rapport aux photos, bannières, vidéos et autre matériel flash. Dans l’optique de fournir le meilleur contenu aux visiteurs, les moteurs de recherche accordent de l’importance à la mise à jour régulière des informations. Un contenu original demande de traiter du sujet et de lui amener de la plus-value en approfondissant certains points, en l’organisant d’une manière différente ou en mettant en relation des informations complémentaires. Il est important de sélectionner des mots-clés qui correspondent à la thématique du site et de les utiliser dans le titre de page. L’utilisation de synonymes dans les textes est fortement recommandée afin de maximiser leur portée dans les moteurs de recherche.

Titre de la page

Le titre doit décrire en peu de mots le contenu de la page, c’est notamment le premier élément que le visiteur va lire dans la page de résultat de recherche de Google, il est donc essentiel de lui accorder une importance particulière. Comme chaque page est différente, il doit représenter le plus précisément possible, en 6 ou 7 mots maximum, le contenu de la page web et sa longueur totale recommandée ne doit pas dépasser 60 caractères, espaces inclus. Le titre est d’autant plus important qu’il s’agit de l’information qui s’affichera dans les favoris de l’internaute, ainsi que dans l’historique. Il doit, si possible, être atemporel pour survivre à l’usure du temps.

URL de la page

Notre site comprend plusieurs pages qu’il faut nommer distinctement et adéquatement. Certains moteurs de recherche accordent une importance capitale aux mots-clés présents dans l’URL, notamment les mots-clés présents dans le nom de domaine. Il est donc conseillé de mettre un nom de fichier adapté, contenant un ou deux mots-clés, pour chacun des fichiers du site. Tout comme le titre, l’adresse d’une page web doit refléter le contenu de cette page. L’adresse d’une page est constituée de segments. Le premier segment est le nom du site (http://www.gestionove.org/ ) et les segments qui suivent reflètent la structure de votre arborescence (http://www.gestionove.org/services/) , jusqu’à l’atteinte du segment final, soit le nom de la page (http://www.gestionove.org/services/reflexion-strategique/)

Corps de la page

La base de nos pages doit être bien divisée, de posséder un titre, des sous-titres et des sous-sous-titres, etc. L’utilisation de cette structure est primordiale non seulement pour faciliter la lecture d’un texte, mais aussi pour permettre aux robots des moteurs de recherche de bien analyser le contenu de nos pages. Afin de valoriser au maximum le contenu de chaque page il est nécessaire que celui-ci soit transparent (par opposition aux contenus opaques tels que le flash), c’est-à-dire qu’il comporte un maximum de texte, indexable par les moteurs. Un rappel que le contenu de la page doit être avant tout un contenu de qualité adressé aux visiteurs, et qu’il est possible de l’améliorer en veillant à ce que différents mots-clés soient présents. Les cadres (frames) sont fortement déconseillés car ils empêchent parfois l’indexation du site dans de bonnes conditions.

Balises META

Les développeurs de sites web connaissent les META Tags, des balises non affichées à insérer en début de document HTML afin de décrire plus finement le document. Parmi celles-ci, les balises keywords et description permettent respectivement d’ajouter des mots-clés et une description de la page, sans les afficher aux visiteurs. Bien que les moteurs de recherche utilisent de moins en moins ces informations lors de l’indexation et que Google ne l’utilise plus, un effort minimal peut être fait pour rédiger la description de manière vendeuse parce qu’elle est parfois utilisée dans l’extrait des résultats de recherche sur Google. Il est donc nécessaire d’être convaincant et commercial pour attirer les internautes en les incitant à cliquer sur le lien. Pour ce qui est des mots-clés, ils doivent tourner autour de 2 ou 3 thématiques au maximum.

Liens hypertextes

Les hyperliens, c’est ce qui donne de la valeur aux pages Web. Afin de donner le maximum de visibilité à chacune de nos pages, il est très important d’établir des liens internes entre les pages pour permettre au robots de parcourir la totalité de notre arborescence. Ainsi il peut être intéressant de créer une page présentant l’architecture de notre site et contenant des pointeurs vers chacune de nos pages. Le lien interne est placé directement dans le texte de nos pages et plus la page vers laquelle pointe un lien interne complète le concept qui est traité sur l’autre page, plus ce lien possède de la valeur aux yeux des robots de Google.

Il peut aussi être intéressant d’ajouter des liens externes vers d’autres sites, afin d’approfondir certains concepts, services, produits que l’on présente. Ce sera apprécié par Google, surtout si nous réussissons à faire un échange de liens, c’est-à-dire à faire en sorte que le site sur lequel nous envoyons les internautes place aussi un lien pour nous envoyer des internautes.

Attributs ALT des images

Les images du site sont opaques pour les moteurs de recherche, c’est-à-dire qu’ils ne sont pas capables d’en indexer le contenu, Il est donc conseillé de mettre un attribut ALT sur chacune des images, permettant d’en décrire le contenu. La balise ALT est également primordiale pour les non-voyants, navigant à l’aide de terminaux en braille.

Le sitemap

Le sitemap favorise le référencement de nos pages par les moteurs de recherche et contribue ainsi au plus grand rayonnement de nos pages sur Google. Il est très facile à mettre en place. La plupart des systèmes de gestion de contenu (CMS), exemple WordPress, sont dotés de modules pour la création automatique de sitemap; il ne suffit que de les installer et de les activer. Si jamais vous ne disposez pas d’un tel module, vous pouvez aussi utiliser le service Web de xml-sitemaps pour créer votre sitemap en ligne. Une fois crée, n’oubliez pas de le soumettre à Google pour qu’il puisse prendre connaissance de l’arborescence des pages de votre site. Vous pouvez aussi vous créer un compte sur Google webmaster tools pour ce faire.

Rappels de base

L’optimisation de site pour les moteurs de recherche, le Search Engine Optimization (SEO) en anglais est le passage obligé pour réussir un bon référencement naturel et devenir une référence privilégiée de Google. Il existe aussi un référencement marchand dont j’ai parlé antérieurement. Les internautes n’ont pas plus de 4 à 5 secondes à consacrer au chargement de la page. Les moteurs non plus. Assurez-vous que les images et les scripts n’alourdissent pas trop les pages au point d’influencer négativement le temps de chargement. Bien que l’entreprise met en ligne un site web, l’élément de référence pour les moteurs de recherche est la page web, il faut donc penser, lors de la conception du site web, à structurer les pages en prenant en compte les conseils ci-dessus pour chacune des pages. Il est donc impératif de choisir un titre, une URL et des contenus riches (etc.) adaptés pour chacune des pages de notre site. Il faut aussi penser à suivre sa position dans le marché et évaluer sa performance sur les visites et ses taux de conversion au regard des objectifs fixés.

Et vous quels outils utilisez-vous pour optimiser les pages de votre site internet pour les moteurs de recherche?

Références :

Orénoque interactif

http://www.orenoque.com/20100430367/referencement-web/analyse-du-referencement-selon-google-une-mesure-simple-pour-ameliorer-votre-site.html

http://www.orenoque.com/20100507369/referencement-web/balise-meta-keywords-et-referencement.-mythe-realite-et-huile-de-serpent.html

Le blog de Carmen Gerea

http://carmengerea.com/categorie/referencement-organique-seo/

Kinaze

http://www.kinaze.org/comment-optimiser-facilement-votre-site-pour-google/

Guide Google

http://static.googleusercontent.com/external_content/untrusted_dlcp/www.google.fr/fr/fr/intl/fr/webmasters/docs/search-engine-optimization-starter-guide-fr.pdf

Comment ça marche.

http://www.commentcamarche.net/contents/web/referencement.php3

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